Cette saison, s'il faut parler de tendances, il semble que celles-ci concernent moins le vêtement en lui-même que l'état d'esprit adopté par certaines grandes maisons. En effet, à l'instar de Miuccia Prada, Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont choisi de proposer une collection "héritage", composée de pièces illustrant - dans l'inconscient collectif - le style Dolce & Gabbana : sicilien, sartorial et sensuel...
Après les turbulences économiques ayant perturbé aussi bien le portefeuille que le moral des consommatrices de prêt-à-porter haut de gamme, il est apparu nécessaire - voire vital - à certains de rassurer leur clientèle en revenant aux fondamentaux de leur griffe. Plutôt que de miser sur des exercices de style pointus mais risqués ou sur des envolées avant-gardistes souvent déstabilisantes, Dolce et Gabbana ont donc préféré focaliser leur attention sur l'ADN de leur duo, tout en mettant en exergue le savoir-faire artisanal de la maison italienne.
C'est ainsi qu'en guise de décor fut projeté sur écran géant un film dévoilant les coulisses de la griffe. On pu notamment y voir Domenico s'attarder sur la construction d'une veste, Stefano élaborer les courbes sulfureuses d'une robe, mais aussi les tailleurs et petites mains travailler minutieusement. Le ton était donné : cette collection ne serait pas novatrice, mais délibérément tournée vers les valeurs qui donnèrent vie à la griffe, il y a de cela plus de 20 ans.
On pu dès lors retracer au fil des passages la carte génétique de la patte Dolce & Gabbana. Faisant honneur à la dextérité des maestros italiens, les vestes taillées au cordeau surplombèrent ainsi moult robes, jupes et autres pièces de lingerie translucides, tandis que les fleurs peintes à la main firent écho aux imprimés floraux siciliens. Enfin, mousseline à pois, velours ras, dentelle boudoir et jersey léopard finirent de dessiner cette madone sexy n'ayant de cesse d'inspirer le tandem.
Ayant recentré leur discours sur l'essentiel, Dolce & Gabbana ont très esthétiquement revisité leur passé en présentant un défilé qui a su émouvoir l'assistance - parfois même jusqu'aux larmes. Néanmoins, il ne faudrait pas que la griffe en oublie d'aller de l'avant... Espérons donc que loin de les ancrer dans une nostalgie qui pourrait rapidement s'avérer lassante, cette collection donnera suffisamment d'allant à Dolce & Gabbana pour continuer à susciter le désir...
Après les turbulences économiques ayant perturbé aussi bien le portefeuille que le moral des consommatrices de prêt-à-porter haut de gamme, il est apparu nécessaire - voire vital - à certains de rassurer leur clientèle en revenant aux fondamentaux de leur griffe. Plutôt que de miser sur des exercices de style pointus mais risqués ou sur des envolées avant-gardistes souvent déstabilisantes, Dolce et Gabbana ont donc préféré focaliser leur attention sur l'ADN de leur duo, tout en mettant en exergue le savoir-faire artisanal de la maison italienne.
C'est ainsi qu'en guise de décor fut projeté sur écran géant un film dévoilant les coulisses de la griffe. On pu notamment y voir Domenico s'attarder sur la construction d'une veste, Stefano élaborer les courbes sulfureuses d'une robe, mais aussi les tailleurs et petites mains travailler minutieusement. Le ton était donné : cette collection ne serait pas novatrice, mais délibérément tournée vers les valeurs qui donnèrent vie à la griffe, il y a de cela plus de 20 ans.
On pu dès lors retracer au fil des passages la carte génétique de la patte Dolce & Gabbana. Faisant honneur à la dextérité des maestros italiens, les vestes taillées au cordeau surplombèrent ainsi moult robes, jupes et autres pièces de lingerie translucides, tandis que les fleurs peintes à la main firent écho aux imprimés floraux siciliens. Enfin, mousseline à pois, velours ras, dentelle boudoir et jersey léopard finirent de dessiner cette madone sexy n'ayant de cesse d'inspirer le tandem.
Ayant recentré leur discours sur l'essentiel, Dolce & Gabbana ont très esthétiquement revisité leur passé en présentant un défilé qui a su émouvoir l'assistance - parfois même jusqu'aux larmes. Néanmoins, il ne faudrait pas que la griffe en oublie d'aller de l'avant... Espérons donc que loin de les ancrer dans une nostalgie qui pourrait rapidement s'avérer lassante, cette collection donnera suffisamment d'allant à Dolce & Gabbana pour continuer à susciter le désir...